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Fabien Comité

En juillet dernier, au moment de devoir renouveler l'hébergement de ce site, nous nous étions demandés s'il devait être maintenu. En effet, nous avions le sentiment qu'il n'y avait plus beaucoup d'intérêt et avons ouvert une discussion pour proposer une forme de financement, pour exprimer un intérêt à organiser un événement ou encore donner un avis ou des idées.
Beaucoup ont indiqué souhaiter participer au financement et nous avions alors proposé un sondage.
Dans ce modèle de financement par des dons entre CHF 10.- et 20.- le résultat a largement dépassé le besoin en financement. Nous avons même reçu des dons de personnes qui ne sont encore jamais venues à un événement. Ceci n'est pas grave dès lors que les excédents permettront de financer d'autres parties, comme par exemple l'amélioration des fonctionnalités du site, le défraiement d'intervenant.e.s externes ou d'éventuels frais d'organisation d'événements. Pour rappel, le décompte des frais et dons est régulièrement mis à jour et disponible ici.

Si la question du financement a obtenu de nombreuses réponses, celle sur l'organisation d'événements n'en a pas reçu beaucoup.

Nous avons dernièrement eu une nouvelle organisatrice qui propose un premier café-poly en Valais, lequel est déjà complet, et un organisateur qui a proposé un speed-dating poly en septembre dernier. En parallèle, nous avons eu plusieurs cafés-polys qui ont été complets.

La question se pose donc toujours de savoir pourquoi nous ne parvenons pas à obtenir un peu de roulement dans l'organisation de ces événements, de manière à avoir une plus grande fréquence d'événements, plus de diversité (sur les régions) et moins de sollicitation pour les ancien.ne.s organisateur.trice.s.

Il est en effet paradoxal d'avoir des cafés-polys complets, des commentaires de personnes déçues ne pas pouvoir y participer et, à l'inverse, de ne pas voir se manifester une relève plus conséquente alors que les ancien.ne.s organisateur.trice.s expriment leur lassitude. Selon toute logique, si ces personnes s'arrêtent avant que d'autres se manifestent, cela implique l'arrêt, ne serait-ce que temporaire, des cafés-polys. Et relevons qu'il sera d'autant plus improbable que de nouvelles personnes décident de s'impliquer s'il n'y a plus d'activité.

 

Pour tenter d'agir avant qu'il ne soit trop tard, nous aimerions essayer de comprendre cette situation incohérente et donc comprendre ce qui retient les personnes qui aiment participer aux cafés-polys d'en organiser elles-mêmes.

Plusieurs hypothèses sont souvent évoquées lorsque que l'on parle du sujet à l'occasion de certains cafés-polys. :


- Le manque de temps (la disponibilité pour l'organisation)

- La difficulté pour réserver un lieu (le fait de devoir trouver un lieu adapté et/ou le fait de devoir contacter l'établissement pour réserver)

- La difficulté pour communiquer l'événement (l'ajout de l'événement sur le site et éventuellement sur le groupe FB)

- L'engagement sur la durée (le fait de penser, à tort, que si l'on devient organisateur.trice, on s'engage à organiser plusieurs événements, alors que l'on peut très bien organiser juste un événement, une seule fois)

- La légitimité (le fait de penser que l'organisation d'événement est réservée à certaines personnes, ou que l'on doit avoir une ancienneté dans l'organisation ou encore que l'on doit être polyamoureux.se depuis longtemps)


Il y a peut-être encore d'autres raisons et nous aimerions les connaître pour voir si des solutions peuvent être trouvées. Si vous pensez à d'autres raisons, vous pouvez les indiquer en commentaire ci-dessous.

Et pour les raisons ci-dessus, un sondage est proposé ici.

 

Merci d'avance à chacun.e de donner son avis en espérant que cela nous permette de trouver un moyen pour que les événements continuent de se créer régulièrement et dans toutes les régions où des personnes souhaitent qu'il y en aient.

Fabien Octobre 11 '20
Fabien Comité

Chers membres de Polyamour Romandie,


L'hébergement du site Web (CHF 135.20) arrive à son échéance (21 août).


En 2019, les frais avaient été avancés par une personne. Cette échéance et le refinancement de cet hébergement pose question.


Faut-il maintenir polyamour-romandie.ch ?


L'année 2019 a compté plus de 60 événements, et 2020 a commencé au même rythme, pour le plus grand plaisir de tous. Dès la mi-mars, les événements ont cependant dû être interrompus à cause du Covid-19.  À ce jour, les réunions dans les lieux publics sont de nouveau possibles, mais les salles utilisées pour les groupes de parole sont toujours limitées en capacité. Malgré la réouverture des lieux publics, il n'y a presque plus de nouveaux événements, à l'exception de Genève, où les événements sont toujours organisés par les mêmes personnes, grâce à leur ténacité.


À Lausanne, là où il y a eu la plus grande concentration d'événements jusqu'ici, les organisateur.trice.s ont attendu et espéré que des participant.e.s se manifestent pour en organiser. Cela d'autant plus que beaucoup de personnes ont dit attendre le retour des événements. Nous ressentons une certaine lassitude de cette situation et nous interrogeons sur le bien-fondé de refinancer la poursuite du site.


Bien entendu, nous aurions à cœur de garder Polyamour Romandie active si ses membres en manifestent l’intérêt et le soutien, pour le financement de l'hébergement et pour l’organisation d’événements.


Ce message est donc posté ici de manière à permettre à chacun.e de :


- de proposer un financement (don, sponsoring ou autre)

- d'exprimer un intérêt à organiser un événement

- donner son avis, ses idées


Les réponses peuvent être postées ci-dessous, en commentaire de l’article.


Afin de faciliter l'expression du souhait de participer à ce modeste financement, un sondage a été créé à cet effet. Le sondage facilitera le décompte des personnes qui souhaitent participer à ce financement qui serait manifestement inférieur à CHF 20.- par année (CHF 250.- à diviser par le nombre de participant.e.s au financement). Merci donc à toutes et à tous d’accorder le temps d’un petit clic.


Mise à jour du 1er août 2020 :


Au vu du fait qu'à ce jour, 19 personnes ont déjà indiqué souhaiter participer au financement du site polyamour-romandie.ch, il vous est proposé d'effectuer un don dans ce sens.


Afin de permettre à tou.te.s de participer en fonction de leurs moyens, la contribution est souhaitée entre CHF 10.- et 20.- par personne.


A priori ce montant devrait suffire pour le financement. En cas de dépassement, le montant sera réservé pour anticiper le renouvellement de l'hébergement, l'année suivante.


Les éventuels excédants pourraient être utilisés pour améliorer les fonctionnalités du site ou d'autres applications bénéfiques pour les membres du site.


Le détail des entrées/sorties et leurs justificatifs vont prochainement être rendus disponibles à l'ensemble des membres.


Vous avez la possibilité de faire un virement par Paypal en utilisant le lien suivant (autres options de paiement au bas de la page) :

 

https://www.paypal.me/polyamourromandie

 

Dans le champ "Ajouter un message", indiquez la référence "Don de " suivi de votre pseudo, comme sur l’exemple ci-après.

 

Laissez la case "Vous payez des biens ou des services" vide pour éviter des frais !






























Pour les personnes qui n'ont pas de compte PayPal, elle peuvent :

1. Créer un compte PayPal, c'est facile, rapide, gratuit et bien pratique.

2. Demander à une connaissance ayant un compte PayPal

3. Poster un message ci-dessous pour demander qui a un compte PayPal et voudrait bien faire l'intermédiaire.


Le comité d'organisation

Fabien Juillet 24 '20 · Commentaires : 23
Paladin32 Events

Chers tous,


Avec du retard, voici le liens du compte-rendu du groupe de parole sur l'ENR du 20 février. C'est peut-être plus ergonomique à lire?


https://www.poly-losophie.com/post/groupe-de-parole-enr


Pour ceux qui ne souhaite pas passer par mon blog, voici le résumé identique ici:


L'ENR c'est quoi ?

L'ENR (Énergie de Nouvelle Relation) est une sorte de pétillement à l'intérieur de soi lorsque l'on débute une nouvelle relation. Que cette dernière soit amoureuse ou une amitié très forte, cette énergie semble prendre toute la place, être omniprésente. C'est elle qui nous fait sourire bêtement dans le métro, qui nous donne des papillons dans le ventre, qui nous fait nous réjouir de revoir la personne aimée. L'ENR offre une sorte de "coup de booste" chimique à l'intérieur de notre corps et on en bénéficie tout entier.

L'ENR induit des réactions dans tout notre être. Que cela soit dans le mental (on y pense constamment, on met en place des actions concrètes pour voir la relation, pour partager avec elle, …) dans le physique (excitation, papillons dans le ventre, stress lorsque l'on rejoint la relation, …) ou plus au niveau de l'âme, cette étincelle se diffuse en nous et hors de nous. Cet enthousiasme, cette énergie et cette joie transpirent et irradient autour de nous, parfois à tel point que nos proches ou nos collègues nous trouvent différents et joyeux sans trop savoir pourquoi.

L'ENR et la durée

La notion de temps avec l'ENR est très liée. Le temps consacré à être dans cette énergie peut-être très présent et cela peut également prendre du temps qui était alors consacré à d'autres relations.

Il n'existe pas de durée propre à l'ENR, il semble que le temps rende la chose plus paisible et la fasse perdre en intensité. Elle peut être alors remplacée par quelque chose de plus doux, avec moins de folie, avec un rythme plus tranquille, une stabilisation et une normalisation de la relation. Le plaisir ne se perd pas mais se transforme.

C'est assez similaire à ce qui se passe dans une relation standard au final, mais la particularité de l'ENR dans un cadre polyamoureux est qu'il y a forcément une interaction avec les autres partenaires ; cela représente également un avantage car visiblement on s'oublie moins. Le fait d'avoir plusieurs partenaires nous oblige à rester un peu les pieds sur terre et à prendre en considération les autres. Cela semble être un effet protecteur et nous permet d'éviter les pièges de la pensée comme l'effet de halo (on ne voit que le beau, que les qualités de l'autre), la première impression (l'esprit va chercher des éléments qui nous confortent dans notre première vision), l'effet de dissonance (volonté implicite de chercher des éléments pour aller dans le sens de nos choix).

Il semble également que l'on apprenne beaucoup à travers la pratique et avec le temps, grâce auquel on rencontre plusieurs fois ce genre d'énergie. Les personnes expérimentées du groupe semblent plus conscientes de cette énergie et peuvent l'appréhender de manière plus sereine.

Trois types de situations

Ceux qui n'accèdent pas à cela

 

Il semble que des personnes soient plus sensible à l’ENR : elles peuvent facilement être touchées par ce phénomène. D'autres personnes du groupe semblent être moins sensibles à cela, mais probablement qu'il y a également un mécanisme de protection qui entre en jeu. Des personnes semblent se protéger de l'ENR afin de préserver la relation primaire.

Ceux qui la subissent

Les personnes dont le ou la partenaire est en plein ENR semblent subir cette nouvelle énergie. Les gens trouvent la relation nouvelle puérile, le partenaire semble indisponible et dans son monde. Comme l'énergie est omniprésente, elle peut devenir LE sujet de discussion. Cela soulève la question de ce que l'on partage et de ce que l'on ne partage pas, ceci pour éviter de blesser la relation primaire ou afin d'éviter les conflits.

 

Cela soulève la question des peurs et de la jalousie, il semble que parfois les conflits éclatent lorsque l'un y accède facilement et l'autre s'en protège. L'image de la personne qui est sur un grand huit et de l'autre qui subit cette attraction a parlé à plus d'un. Mais cela soulève cette question : suis-je jaloux de cette ENR car c'est quelque chose que je m’interdis ?

 

D'un autre côté, un sentiment de fierté peut aider celui qui subit cette nouvelle relation. C'est accorder à son amoureux primaire une certaine liberté ou simplement lui rendre celle qu'une relation exclusive impose dans la pratique et la norme.

Ceux qui la vivent

La chose la plus marquante dans ce groupe et ces discussions, c'est la volonté pour ceux qui vivent une ENR de protéger et de prendre soin de la relation primaire. Celui qui la vit peut aussi la subir d'une manière différente, car elle est parfois source de tension et d'incompréhension. Parfois aussi, on occulte la relation primaire sans en avoir réellement conscience et lorsque cela vient dans une discussion, on risque de se brûler les ailes et de déchanter. Ce qui semblait si facile, si beau, si nouveau, devient alors une source de problèmes. On observe une différence entre ceux qui travaillent sur leur égo et tentent de contenir cette énergie et ceux qui la vivent pleinement et qui en "profitent".

Parfois, l'inverse se produit, l'énergie dégagée lors d'une nouvelle relation transporte l'hôte et le transforme au point de "rallumer la première flamme". Cette énergie est alors mise au service de la relation primaire pour qu'elle devienne plus intense et plus solide encore.

 

Il est aussi convenu que le sentiment de responsabilité est très présent pour celui qui vit cette nouvelle énergie. Il a envie de prendre soin de tout le monde, mais également de lui-même et de s'accorder cette chance de vivre cette énergie et les émotions positives qu'elle procure.

 

Les ENR et les asymétries

Il est évident que, tant dans la survenue que dans la redescente d'une ENR, il peut y avoir des déséquilibres. L'un des partenaires peut avoir une envie folle d'écrire, de passer du temps avec l'autre, d'échanger avec intensité et, de son côté, l'autre partenaire peut être plus prudent ou plus timoré.

Lors de la normalisation et la standardisation de la relation, il se peut que l'asymétrie existe aussi avec, d'un côté, une folie qui reste et s'entretient et, de l'autre, l'envie de passer à quelque chose de plus tranquille.

L'énergie se déplace et se modifie en fonction des chemins de chacun, il est évident que cela peut être déséquilibré.

 

Sujets de développement

 

Les ENR sont de bons moyens de tester notre égo et nos peurs. Celle de l'abandon ou du rejet en particulier. On pourrait penser qu'avec une ENR, nous sommes aveuglés et emballés. L'ENR peut être un piège ou un tremplin.

On peut distinguer l'ENR + de l'ENR - : le premier sert toutes les autres relations présentes, car l'énergie qui en sort illumine la personne et cette dernière apporte un nouveau souffle et un pétillant qui s'étaient peut-être un peu atténués avec le temps.

 

Le fait de vouloir protéger l'autre nous conduit parfois à des comportements maladroits, à vouloir faire bien et que le message ne soit pas compris ou que cela réveille de la jalousie de la part de la relation primaire. La question essentielle est surtout de savoir si c'est à celui qui vit une ENR d'aider sa relation primaire ou est-ce que c'est du ressort de la première personne que de bosser sur ses peurs et ses craintes ?

 

Les émotions sont au cœur du lien et des interactions. La peur de l'abandon et du rejet peut être très présente mais, à trop vouloir protéger la relation primaire, on ne laisse pas la possibilité à l'autre de changer et d'apprendre. On se croit tuteur ou aidant alors que l'on laisse l'autre dans la position statique de "victime". Parfois il est nécessaire aussi de laisser les gens avancer avec leurs autonomies propres.

C'est cela aussi l'amour, avoir confiance en les compétences de l'autre pour ce qui est d'avancer dans son chemin de vie !

Paladin32 Juin 5 '20 · Noter : 5 · Tags : compte-rendu groupe de parole
Fabien Comité
Découvrez la capsule de l'association Polyamour Romandie réunissant les personnes qui se questionnent sur le polyamour avec la collaboration de Bénévolat-Vaud.

#polyamour
#CalendrierVirtuel #Entraide
#JeResteELaMaisonMaisJOuvreLesFenetres
Fabien Mai 11 '20
Fabien Comité

Le comité de décision s'est réuni le mercredi 4 mars, en particulier pour traiter des différents critiques reçues ces dernières semaines dans le forum. Dans notre article du 24 février dernier, nous avions invité à prendre part à cette séance toute personne intéressée. En lien avec ces critiques, une personne nous a communiqué quelques points par message. Personne ne s'est manifesté pour prendre part à cette séance.

Les différents points abordés sont rapportés ci-dessous dans des articles distincts, dans le but qu'il soit possible pour chacun.e de réagir en commentaire, sujet par sujet.
Lina Events

Compte-rendu de la séance de comité du 4 mars 2020.


Dans un forum, il a été mentionné que les membres du comité de décision ne sont pas élu.e.s. Le comité se prononce en confirmant que c'est le cas : le comité est composé de toutes les personnes qui en ont manifesté l'intérêt et qu'à ce jour, aucune demande n'a été refusée. Au vu du faible nombre de personnes souhaitant s'impliquer, il paraît peu réaliste de mettre en place un système où les membres seraient élu.e.s. Un tel système serait naturellement mis en place si le nombre de candidat.e.s devenait important.

Lina Events

Compte-rendu de la séance de comité du 4 mars 2020.


Dans un sujet du forum, des membres ont relevés le fait que la charte imposait certains comportements, en particulier, celui de ne pas se saluer en se faisant la bise d'emblée sans même se connaître. Cette idée avait émergée lors de l'écriture de la charte, dans le but de ne pas avoir à se faire imposer une bise non consentie, en particulier pour les femmes, qui se retrouvent souvent saluées de cette manière "conventionnelle".


Suite aux remarques que cette règle à suscitée et à sa difficulté d'application, le comité, après discussion à décidé de faire appel à la responsabilité de chacun.e, en modifiant le point 5.4 concernant le comportement, et en laissant la liberté à chacun.e de convenir de la manière de se saluer. Il en est de même pour le tutoiement. Chacun.e conviendra, dès à présent, avec son interlocuteur.trice de se tutoyer ou de se vouvoyer.


Le dernier paragraphe du point 5.4 de la charte est donc supprimé :


"Dans un but de convivialité, le tutoiement est d'usage entre tou.te.s les participant.e.s dès les premiers contacts, tant lors des événements que sur les supports digitaux.

Par contre et dans une volonté d'équité femmes-hommes, les salutations entre personnes qui ne se connaissent pas se font de manière verbale, ou tout au plus par une poignée de main, quel que soit leur genre. Les bises, embrassades et accolades sont réservées aux participant.e.s qui se connaissent déjà et qui ont déjà convenu entre eux.elles de leur manière de se saluer. "

Fabien Comité

Compte-rendu de la séance de comité du 4 mars 2020

Les différents avis rapportés ont été abordés et il apparaît qu’interdire la présence d’enfants à des événements constitue une atteinte à la liberté des personnes qui souhaiteraient venir accompagnées d’enfants.

A l’inverse, la présence d’enfants implique d’adapter son langage et ses propos. Cela constitue donc une atteinte à la liberté des personnes qui souhaitent s’exprimer entre adultes.

Ces deux postures se confrontent et nous ramènent au traditionnel précepte de la liberté des uns qui s'arrête là où commence celle des autres.

Autoriser ou interdire la présence d’enfants lors des événements polys impliquerait donc une atteinte à la liberté d’une part ou d’une autre des participant.e.s.

En convenir au cas par cas avec l’organisateur.trice apparaît donc comme la moins mauvaise solution. Et le fait de contacter l’organisateur.trice semble, somme toute, assez peu contraignant.

Le comité a donc décidé de maintenir le dernier paragraphe du point 5.1 de la charte :

Les mineur.e.s de moins de 16 ans ne sont pas admis aux réunions de Polyamour Romandie sauf exception convenue entre les parents et l’organisateur.trice de l’événement ainsi que lors d’événements spécifiquement organisés dans ce sens.
Fabien Mai 3 '20 · Commentaires : 1 · Tags : compte-rendu séance comité
Fabien Comité

Véronique Kohn, psychologue, psychothérapeute, conférencière et formatrice, spécialiste de la relation amoureuse et polyamoureuse, était notre invitée pour ce groupe de parole sur le thème du "mono-poly", ce terme familier qui désigne, de manière familière, une relation entre une personne qui s’identifie comme polyamoureuse et une personne qui s’identifie comme monoamoureuse (monogame).


VK a commencé par introduire ce sujet du "mono-poly" en parlant de ce terme qui évoque avant tout un jeu, en relevant que pour les nombreuses personnes qui la consultent à ce sujet, il n'apparaît jamais comme quelque chose de drôle...


VK a expliqué que, des cas de "mono-poly" qu'elle a rencontrés, la personne "mono" est très souvent une personne "poly-acceptante", c'est-à-dire une personne qui accepte plus la situation qu’une volonté personnelle de la vivre et de rechercher un épanouissement dans ce modèle. D'après l'expérience de VK, les cas de "mono-poly", où la personne "mono" s'y sent confortable, sont plutôt exceptionnels. Ces personnes "poly-acceptantes" le deviennent souvent par peur de perdre la relation qui était préalablement monogame.


Dans de telles situations, il arrive que des personnes réfléchissent voire décident de revenir dans un modèle monogame, de manière à rassurer la personne "mono". Toujours d'après VK, c'est une mauvaise idée, car la personne "poly" va se retrouver dans une posture qui n'est pas la sienne. Elle risque d’aller à l’encontre de sa volonté, de s’exposer à une situation où elle ne sera plus en accord avec ses valeurs et de ne plus se sentir authentique.


Cela ne veut pas dire que la personne "poly" ne peut pas ponctuellement faire de tels efforts pour l'autre, mais elle risque fortement de finir par se fatiguer de rassurer la personne "mono" si celle-ci n’atteint pas un état de réelle acceptation.

VK considère que les difficultés des personnes "poly-acceptantes" sont généralement dues à des blessures personnelles antérieures. A titre d’exemple, VK fait un parallèle entre les blessures de trahison et d’abandon.


Pour la personne "mono" qui souffrirait d’une blessure de trahison, une relation avec un.e partenaire "poly" va la pousser dans ses retranchements et réveiller cette blessure. Ainsi, le.la partenaire "poly" pourra notamment la rassurer en faisant preuve d’une grande transparence sur ses autres relations.


En revanche, pour la personne "mono" qui souffrirait d’une blessure d’abandon, le fait que le.la poly partage beaucoup de détails sur ses autres relations pourrait augmenter le sentiment d’insécurité pour une personne souffrant d’une blessure d’abandon.


Pour les mêmes raisons, selon VK, les personnes n’ayant pas ou peu de blessures antérieures (ou qui les auraient déjà appréhendées) pourraient potentiellement mieux vivre la situation de "poly-acceptant.e".


Concernant les possibilités de surmonter les situations critiques de "mono-poly", il n’y a pas de solution miracle. VK explique que lorsqu’une situation est enflammée, il est important de s’adapter à la personne insécurisée. Il faut ensuite attendre que la crise soit passée, que les personnes sortent de leur état émotionnel et, seulement à ce moment, d’en parler pour comprendre les ressentis.

Par ailleurs, lors de cette réunion, VK a relevé d’autres points comme l’impact d’une situation d’ENR (énergie de la nouvelle relation) qui intensifie le sentiment d’insécurité de la personne "poly-acceptante" ou encore le cas des personnes polyamoureuses qui ne souhaitent plus vivre de relation avec des personnes "poly-acceptantes". Ces réactions se produisent suite à des expériences "mono-poly" trop difficiles.


En conclusion, il apparaît que les relations "mono-polys" sont majoritairement difficiles car les personnes "poly-acceptantes" sont généralement des personnes "monos" qui subissent une situation imposée ou demandée par un.e partenaire "poly" et tentent d’y accéder par peur de perdre la relation et très rarement par un choix délibéré.


Ce groupe de parole était le premier sous forme payante afin de participer à défrayer notre intervenante. La contribution était souhaitée entre CHF 15.- et 30.- par personne. Nous étions 12 participant.e.s, la somme totale s’est montée à CHF 280.-. La totalité, après déduction des frais de devise Paypal (CHF 2.48), a été versée à Véronique Kohn à titre de défraiement.

Fabien Comité

Suite aux recommandations du conseil fédéral incitant à limiter toutes rencontres à celles strictement nécessaires, le comité soutient les mesures collectives et encourage les efforts communs afin de réduire les risques de transmission du coronavirus. Le comité remercie les organisateur.trice.s qui ont déjà annulé/reporté leurs événements et soutient celles et ceux qui en feront autant.

Fabien Mars 15 '20 · Commentaires : 2 · Tags : compte-rendu séance comité
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